The Rezillos


  • Fay Fife VOCALISTE
  • Eugene Reynolds VOCALISTE
  • Angel Paterson BATTERIE
  • Jim Brady Guitare
  • Chris Agnew Basse
  • Biographie

    The Rezillos ont foncé sur la scène rock habités par un amour commun pour le rock garage des années 1960 et le son Spector-esque des groupes féminins comme The Ronettes et The Shangri-Las. The Rezillos se sont retrouvés malgré eux pris dans les mouvements punk ou new wave, seulement parce qu’ils ne composaient pas de lassantes pièces de rock progressif de 15 minutes, livrant plutôt des bijoux étincelants de pop de trois minutes mettant parfaitement en valeur leur son et leur vision inimitables. Leur première chanson, « I Can’t Stand My Baby », les a propulsés vers la gloire lorsqu’elle a initialement été diffusée à l’émission de radio de John Peel. Les classiques « My Baby Does Good Sculptures », « Top of the Pops » et « Destination Venus » ont été acclamés par la critique et ont marqué la carrière du groupe.

    Leur emblématique album « Can’t Stand the Rezillos » a atteint le top 10 du palmarès britannique. Ils sont apparus deux fois à la légendaire émission Old Grey Whistle Test et ils se sont inscrits dans le top 20 avec leur chanson « Top of the Pops », qui satirisait l’émission musicale britannique du même nom. Une fois que le groupe a eu du succès sur les palmarès, il était inévitable qu’il participe à cette même émission! La même année, ils ont lancé un album en concert, « Mission Accomplished… But the Beat Goes On », puis ils se sont promptement séparés, au grand désarroi des fans et des critiques musicaux.

    Ces dernières années, leur musique s’est fait entendre sur diverses compilations « History of New Wave » alors que le groupe prenait de plus d’importance sur les ondes des radios américaines underground et universitaires et des fanzines rock. L’intérêt pour leur musique a continué de grandir, menant à la réédition sur CD de leur matériel en 1993 et à un subséquent engouement via l’Internet. Le tout a culminé avec leur réunion la veille du jour de l’An 2002 lors d’un spectacle spontané à Édimbourg, en Écosse, devant 150 000 fêtards rassemblés dans la capitale pour Hogmanay. C’était écrit dans le ciel, il était temps pour le groupe de reprendre vie, de partir en tournée à travers le monde et de travailler à la création d’un nouvel album. À la suite de critiques élogieuses, le groupe reformé a effectué une tournée de douze spectacles aux États-Unis. Assez étrangement, bien que sous contrat avec une étiquette de disques américaine et ayant enregistré son premier album à New York, le groupe n’avait donné qu’un seul concert aux États-Unis en 1978, à l’infâme CBGB.

    Présentés à guichets fermés, leurs spectacles aux États-Unis ont été exceptionnels et ont séduit une nouvelle génération de fans. Leurs concerts au Royaume-Uni, incluant deux soirs affichant complet à l’Astoria de Londres, les ont imposés de nouveau comme un des groupes les plus excitants en activité, avec une fougue et une énergie à faire rougir beaucoup de groupes plus jeunes.