Au début des années 1980, lorsque Suicidal Tendencies a fait ses débuts, le punk rock n’était pas très ouvert aux  » nouvelles idées « , particulièrement en provenance d’un nouveau groupe qui ne tentait de toute évidence pas de se fondre dans le lot.
Mais SxTx n’était pas là pour être  » accepté  » et le groupe a non seulement joué son propre style de cyco-punk, il a aussi poussé l’attitude DIY jusqu’à un degré jamais vu auparavant à travers leur look et leur son distinctifs.
Depuis 35 ans, Suicidal Tendencies ne s’inquiète pas de ce que les autres groupes et personnes font ou ne font pas. Pas plus que de ce qui est cool ou à la mode en ce moment. Ils n’ont jamais demandé la permission et ne se sont jamais souciés de qui ils choquaient. Ils ont fait ce qu’ils voulaient, mais surtout, ils l’ont fait pour la bonne raison, parce que c’est ce qu’ils ressentaient, pas parce qu’ils voulaient être aimés.
Ça ne leur a pas facilité les choses. Ils ont été bannis à L.A., ils ont été harcelés par la police et diverses «  autorités  », et même les services secrets s’en sont mêlés,  » s’arrêtant par là  » et faisant une  » visite  » au chanteur Mike Muir.
Peu après, le PMRC s’est joint à la partie, comme de nombreux autres, mais la musique a continué et Suicidal Tendencies est devenue la trame sonore d’une armée de  » cycos  » à travers le monde… Et une foule de punks, de fans de thrash et de métal, de skateurs, de surfeurs, de motocyclistes et d’autres athlètes extrêmes ont tous été motivés par le son du groupe à se tenir debout et à sortir des sentiers battus.
Vive le cyco-punk! Il ne s’agit pas d’une machine à voyager dans le temps (Dieu merci). Ce n’est pas un spectacle nostalgique. C’est une dose pure de cyco-punk élevé à un tout nouveau niveau grâce au légendaire batteur Dave Lombardo (Slayer) brutalisant les chansons, et à un son qui est conçu pour que vous vous lanciez dans le slam!
«  Suicyco Mutha Fucka!  » Vous avez été avertis. 🙂